Crystel Ongenda coach des espoirs

lundi 02 septembre 2019

NM3

Originaire de Paris, ancienne joueuse pro dans le Sud-ouest, Chrystel Ongenda vivra, à Gries, sa première expérience de coach en Nationale 3. À 34 ans, elle compte apporter sa connaissance du jeu, progresser et faire progresser les Espoirs du centre de formation.

C’est une équipe II new-look qui prendra ses quartiers cette saison à la Forest Arena de Gries. Le terme de « réserve », jusqu’alors générique, prendra désormais tout son sens avec la naissance d’un centre de formation.

Des Espoirs ? Du jamais vu au BCGO qui a donné les clés du camion à une jeune femme inconnue dans nos contrées, mais pas dans le monde du basket. Chrystel Ongenda, 34 ans, est tombée dans le monde de la balle orange presque « par hasard », elle qui vient « d’une famille parisienne de footeux. »

Le coup de foudre puis la lune de miel ont donné lieu à un mariage solide, qui a mené la néo-Alsacienne jusqu’à la Ligue 2 féminine, du côté de Bordeaux ou de Perpignan.

C’est en songeant à sa reconversion qu’elle décide de passer cet été son brevet d’Etat. « J’étais à la recherche d’un nouveau projet en lien avec ma passion du basket. J’ai réussi l’examen de coach et puis s’est présentée l’opportunité de venir au BCGO », explique celle qui connaissait depuis l’enfance Julien Zoa, son prédécesseur au poste d’entraîneur de l’équipe de Nationale 3 et désormais assistant en Pro B de Ludovic Pouillart.

Battante par nature, le challenge inédit qui l’attend, à savoir se maintenir en Nationale 3 et faire de ses joueurs (à peine adolescents parfois) des hommes, ne l’effraye pas : « C’est un sacré défi humain. On va prendre jour après jour. L’objectif, c’est que les jeunes progressent, confie-t-elle. Je ne connais pas encore bien la région (elle est arrivée début août, nldr) mais je suis plutôt surprise du bon niveau que j’ai pu voir. »

 «Le basket m’a tout donné »

Qui dit centre de formation implique aussi que le projet de jeu s’inscrira dans celui de l’équipe fanion, qui évolue en Pro B. De ce côté-là, elle devrait être bien épaulée par Ludovic Pouillart et Julien Zoa. « C’est un basket nouveau pour moi. Je vois ça comme une manière de compléter ma formation. Il y aura des passerelles pour les jeunes, dès les U13 et ce jusqu’en équipe première. Rien n’est figé. »

A cet égard d’ailleurs, peut-être qu’un regard neuf saura opérer avec davantage de souplesse qu’un entraîneur maison, aussi talentueux soit-il. « Le basket m’a tout donné », lance-t-elle d’ailleurs en guise de conclusion. Le terrain, à Gries, est propice pour en rendre un peu, avec toute la fraîcheur et l’énergie qui la caractérisent.

 

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