Tous les voyants sont au vert

mardi 03 septembre 2019

Pro B

Ludovic Pouillart est satisfait. Trois semaines après la reprise, son groupe vit bien et affiche un état d’esprit irréprochable. L’équipe, renouvelée à 90 %, s’est même payé le luxe samedi de battre Clairsheim, équipe de l’élite allemande.

Qui, en milieu de premier quart-temps ce samedi, aurait donné cher de la peau du BCGO, mené 26-8 contre le club de Clairsheim, pensionnaire de Basketball-Bundesliga (BBL), le plus haut niveau du basket allemand ?

Pas grand-monde parmi spectateurs ou les bénévoles, pas même, à vrai dire, Ludovic Pouillart. La victoire des Alsaciens, sur le fil, sur le score de 90 à 89, en dit long sur l’état d’esprit conquérant de cette équipe, après trois semaines d’entraînement à peine.

« C’est une bouffée d’oxygène à chaque séance et à chaque match »

« Ces gars-là ont une âme, explique l’entraîneur griesois. C’est une bouffée d’oxygène à chaque séance et à chaque match. Quand je vois qu’on gagne sans jambes, parce que les mecs ont pris cher physiquement cette semaine, j’ai déjà hâte de voir ce que ça donnera dans trois semaines, quand on sera au top physiquement. »

Kaysersberg, déjà, avait subi la foudre des Villageois. Clairsheim, avec dans ses rangs quelques phénomènes comme le meneur américain Russel, a également fini par plier face au collectif bas-rhinois.

« Le facteur humain, une priorité »

Phase de préparation ou non, avec une effectif renouvelé de fond en comble (seul Zengotibengoa est resté), la performance est louable. Bref, les voyants sont au vert, et à tous points de vue.

« J’ai porté particulièrement attention au facteur humain en recrutant, confie Ludovic Pouillart. J’ai été marqué par la saison dernière. Humainement ça a parfois été compliqué, et je ne voulais pas revivre ça. J’ai passé beaucoup de temps au téléphone avec les joueurs, en particulier avec les JFL ( joueurs formés localement, NDLR ). »

Les bonnes ondes du vestiaire trouvent un écho favorable sur le terrain. Et si défensivement, le BCGO a encore du travail, le contraire serait étonnant, le rendement offensif impressionne déjà. « Il y a davantage de joueurs capables de créer sur les ailes, c’était une vraie volonté », révèle l’entraîneur griesois.

Cela saute aux yeux, la balle bouge déjà très bien et les décalages semblent d’ores et déjà naturels, « même s’il reste des automatismes à trouver ».

Impossible d’affirmer après une vingtaine de jours dépourvue de rencontre officielle que cette cuvée 2019/2020 donnera un bon millésime, mais tout semble, pour l’instant, aller dans ce sens pour le club, demi-finaliste des play-offs l’an passé.

 

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