PRO B | L'heure du rebond ?

vendredi 22 mars 2019

Revue de presse

Pro B (22e journée) : Évreux – BC Gries-Oberhoffen (20h)

Pas au top de sa forme avec un seul succès sur les cinq derniers matches, Gries-Oberhoffen se déplace, ce soir, à Évreux. Les Verts tenteront d’y retrouver leur adresse, mais surtout les valeurs collectives qui, jusque-là, ont fait leur force.

Le vent a beaucoup soufflé ces temps-ci et plutôt de face, en ce qui concerne le BCGO. Quasi à l’arrêt depuis cinq rencontres, les Verts n’ont disposé depuis que de la convalescente et désormais relégable formation d’Aix-Maurienne.

Il est peu dire que, du côté des Alsaciens, un tel coup de mou ne faisait plus partie des habitudes. Ludovic Pouillart préfère néanmoins relativiser, avant de défier Évreux, 13e (9V-13D), tout à l’heure.

« Ce qui est anormal c’est plutôt notre première partie de saison »

« Ce qui est anormal c’est plutôt notre première partie de saison. Il faut rester humble. Le seul vrai point noir, c’est la défaite contre Chartres, sinon, ce n’est pas si mal pour un promu : on est toujours septième. Ce qui manque maintenant pour recréer une série positive, c’est de l’adresse. »

Adresser un sermon à Forcada et à ses coéquipiers quant à ce léger passage à vide friserait, en effet, l’irrévérence. D’abord parce que le BCGO devrait accomplir sa mission prioritaire, le maintien, et ce confortablement. Et puis, parce que le promu demeure la plus petite masse salariale de Pro B. Les joueurs griesois, et ce n’est pas leur manquer de respect que de l’écrire, découvrent la division plus qu’ils n’en ont l’expérience.

« Je ne veux pas accorder de passe-droits gratuitement »

La force collective des Green boys , clé de leurs succès passés, semble pourtant avoir perdu de sa vigueur. Et les mises à l’écart, comme celles de Smock ou de Noël sont peut-être malgré tout l’illustration que quelque chose cloche.

« On joue à six ou sept, certes, mais les joueurs qui font tous les efforts nécessaires à l’entraînement ont toute ma confiance, affirme très clairement le technicien. Je ne veux pas accorder de passe-droits gratuitement. Cela dit, j’ai le sentiment que ça paye, j’ai senti que certains étaient plus impliqués cette semaine. »

Au basket, il est facile de rebondir, même si Ludovic Pouillart le sait : seul un bon printemps ne fera pas s’envoler les rêves de play-offs du BCGO.

 

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