PRO B | C'est (re)parti !

vendredi 07 décembre 2018

Revue de presse

Basket-ball - Pro B (8e journée) : Gries-Oberhoffen – Évreux (20h, en direct sur dna.fr)

 

Après quinze jours de trêve, le BCGO reprend du service, ce soir, contre Évreux, une équipe aussi imprévisible que talentueuse. Une étape que les Verts entendent bien négocier, eux qui entament un marathon de cinq matches en vingt jours.

La dernière fois que les joueurs du BCGO ont foulé les planches de la “Forest Arena” en championnat, la saga des gilets jaunes n’avait pas encore démarré. C’est dire si cela commençait à faire une petite éternité.

Entre l’excursion victorieuse à Paris, la trêve internationale et la rencontre amicale annulée en dernière minute par la SIG, les supporters griesois n’ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent ces derniers temps, si ce n’est les quelques victuailles offertes par le Saint-Nicolas ou le calendrier de l’Avent.

« Il a tout le temps la banane »

Ludovic Pouillart et ses hommes, eux, ont profité de ce break pour répéter leurs gammes et accélérer l’intégration des recrues arrivées dernièrement, Darius Tarvydas et le pivot américain Evan Yates.

« On a pu travailler sereinement et se concentrer sur nous, même si quinze jours sans compétition, c’est long, notamment en termes de rythme, nuance Ludovic Pouillart. Je suis très content de l’intégration des nouveaux, sur et en dehors du terrain. Evan (Yates) a tout le temps la banane. C’est bien. »

Sans club depuis le mois de mai, le natif de l’Ohio en a aussi profité pour se mettre à jour physiquement. « Il est bien mieux déjà qu’il y a trois semaines, mais il ne faut pas oublier que demain (ce soir, ndlr) , ce sera seulement son deuxième match en sept mois », rappelle son coach, qui comptera sur son colosse pour venir à bout d’Evreux.

Les Normands (4V-3D), 8es  dans la hiérarchie, comptent un succès de plus que leur hôte du soir mais sont, jusqu’à présent, toujours revenus bredouilles de leurs déplacements. Une faiblesse toute relative aux yeux de Ludovic Pouillart.

« Ils ont fait quelques gros coups, en infligeant à Roanne sa première défaite notamment. Ils sont donc capables de tout. C’est aussi un club qui connaît par cœur ce niveau et qui sait gérer les temps forts et les temps faibles d’une saison », ajoute-t-il.

D’autant qu’à l’expérience, redoutable atout s’il en est, s’ajoutera tout à l’heure le talent, entre autres, d’Alex Acker, « sans doute le plus gros CV du championnat », dixit “Ludo” Pouillart.

Ancien ailier des Pistons ou des Clippers en NBA, champion de France en 2014 avec Limoges, son pedigree est à la hauteur de la crainte qu’il peut inspirer à ses adversaires, lui qui disputera son premier match avec Évreux, ce vendredi.

Au BCGO de mettre du cœur à l’ouvrage donc pour renouer avec une victoire à la maison, après deux revers de rang en championnat. « On entre dans la dernière ligne droite avant la trêve, avec cinq matches, dont trois à domicile, jusqu’au 27 décembre. L’objectif, c’est de terminer l’année civile avec un bilan positif », confie Ludovic Pouillart, entraîneur au couteau toujours bien aiguisé.

À quelques jours des fêtes de fin d’année, il y a, en effet, de quoi s’ouvrir l’appétit.

 

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