PRO B | Ça se précise

mercredi 17 avril 2019

Revue de presse

Pro B - Après Lille – Gries-Oberhoffen (78-83)

À huit journées de la fin de la saison régulière, Gries-Oberhoffen est virtuellement qualifié pour les play-offs. Certaines équipes restent en embuscade mais, alors que la hiérarchie se fige, on y voit de plus en clair.

Comme aime à le répéter Ludovic Pouillart, voir le BCGO déjà maintenu à huit journées de la fin du championnat et se battre pour une place en play-offs « était impensable en début de saison ».

Mais impensable, pas plus qu’impossible, n’est Griesois. Le promu joue crânement sa chance et fait fi de son inexpérience en cultivant sa propre identité de jeu, avec des armes connues et reconnues.

Le club alsacien étonne et détonne

Meilleure attaque, meilleure équipe à l’évaluation, le club alsacien étonne et détonne et, excepté le premier quart du championnat, les “Verts” ont toujours été “play-offables”.

Le succès à Lille de ce vendredi n’a fait que renforcer la conviction que le BCGO est déjà, à sa manière, une référence (78-83, nldr).

« C’est une grande satisfaction, surtout parce que c’est une victoire d’équipe, s’enthousiasme l’entraîneur griesois. Tout le monde fait les efforts pour les autres. Si on continue ainsi, on va prendre pas mal de plaisir jusqu’à la fin. »

Une fin que le tacticien espère repousser un peu, à la faveur d’un quart de finale de play-offs. Les “Green boys”, bien ancrés à la septième place (15V-11D), en prennent pour l’heure le chemin, même s’ils pourront difficilement titiller Rouen ou Saint-Chamond, qui comptent chacun deux victoires d’avance.

Nantes, principale menace

« On verra bien, je regarde toujours vers le haut car c’est ce qui fait avancer, positive coach Pouillart. En revanche, la seule condition pour ça, c’est de recréer une série comme en première partie de saison. »

La hiérarchie se consolide, mais le technicien l’admet pourtant sans peine. Ce sont les équipes juste derrière la sienne dont il se préoccupe avant tout.

Dans le rétroviseur, il reste Blois et Poitiers (14V-12D), respectivement huitième et neuvième et donc en passe de composter leur ticket pour les play-offs, puis Nantes, dixième et première équipe non qualifiée (voir note). Paris (11V-15D) et Lille (10V-16D) semblent, eux, distancés.

« Nous avons notre destin entre les mains, même si je surveille beaucoup Nantes. Chaque victoire de notre part leur ajoute de la pression sur nos poursuivants. »

Avec un panier-average positif face aux Bretons, Gries dispose même d’un joker, bien que le calendrier s’annonce encore dantesque pour Romain Hillotte et ses coéquipiers.

« Ne faire aucun complexe »

De la fin avril à la mi-mai, les “Verts” défieront Saint-Chamond, Vichy-Clermont, Roanne et Nancy, soit ni plus ni moins que le Top 5 de la division amputé d’Orléans.

« Nous ne devons faire aucun complexe car aucun match n’est joué d’avance. On le voit bien avec les équipes qui jouent pour leur survie, Denain qui bat Orléans. C’est la preuve que tout le monde peut gagner contre n’importe qui », conclut Ludovic Pouillart.

À qui le dit-il ? Lui qui, avec ses hommes et doté du plus petit budget de Pro B, montre depuis octobre que l’on peut faire un peu plus, avec un peu moins.

L’équipe classée première à la fin de la saison régulière accédera directement en Élite. 

La deuxième montée se disputera lors des play-offs, qui regroupent les formations classées de la deuxième à la neuvième place.

 

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