Et pourquoi pas ?

samedi 25 janvier 2020

Pro B

Pro B (16e journée) : Nantes – Gries-Oberhoffen (20h)

Performant en termes statistiques, Gries-Oberhoffen est toujours en quête de son premier succès en 2020 ou à l’extérieur. De quoi générer un peu de frustration avant d’affronter Nantes, ce soir, un autre gros poisson de la division.

On peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut, mais une chose est sûre : les données statistiques, si elles constituent le fondement de bien des analyses pertinentes, ne font pas gagner des matches et encore moins des championnats.

Ludovic Pouillart, l’entraîneur du BCGO, le sait bien. Ce qui ne l’empêche de se montrer frustré, avant de se rendre à Nantes, tout à l’heure . « On est deuxièmes à l’évaluation collective moyenne et deuxième meilleure attaque de Pro B, observe-t-il. Pourtant, on navigue dans la deuxième moitié du classement. »

« Il nous manque ce côté méchant »

Nantes, deuxième pire attaque championnat, illustre bien ce phénomène, mais en sens inverse. « Ces équipes jouent dur, elles ont un mental de tueur, notamment dans les dernières minutes. C’est ça qui fait la différence. Nous on joue au basket, certes, mais il nous manque ce côté méchant », ajoute le technicien alsacien.

Non pas que jouer l’Hermine soit forcément une belle affaire. Le club présente « tous les atouts forts d’une équipe de haut de tableau ». 

« Ça défend très fort, il y a un axe meneur-intérieur américain. On mise sur le duel. Je pense qu’ils visent le top 4, voire qu’ils rêvent de l’Élite. L’an passé, le club avait raté les play-offs et je sais que ça a été mal vécu. »

Les Nantais sont d’ailleurs repartis pied au plancher pour cet exercice 2019/2020. Seulement, depuis un bon mois, Ludovic Negrobar et ses coéquipiers semblent marquer le pas. Ejectés la semaine dernière pour la première fois de la saison du top 5 (si l’on excepte la première journée), ils ont essuyé un véritable naufrage à Quimper (49-83).

« On a des ambitions »

Comme le BCGO, les Nantais n’ont d’ailleurs plus remporté la moindre victoire en championnat depuis le 27 décembre. « Ils sont dans le creux de la vague donc ça peut être le bon moment pour les prendre… D’un autre côté, quand tu prends une telle fessée, derrière tu ne fais pas de poésie », estime Ludovic Pouillart.

« On n’a pas gagné un seul match à l’extérieur donc on ne va pas se mettre une pression de dingue, poursuit-il. Mais comme à chaque fois, on a des ambitions. »

Et pour cause, le temps, qui poursuit son irréductible marche en avant, joue en faveur des Alsaciens, au complet ce soir. Chaque jour qui passe approche Kévin Dinal et ses partenaires un peu plus du jour où, enfin, cette disette loin de la Forest Arena prendre fin. Pourquoi pas (dès) ce samedi ?

 

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