[PRO B] EL AMERICANO

mercredi 28 novembre 2018

Revue de presse

Pro B - 7e journée : après la victoire du BCGO à Paris (80-86)

 

Revue de presse DNA du 25/11/18 : Article - Loïc SCHAEFFER // Photo : Paris Basketball

 

Arrivé sur la pointe des pieds en début de semaine, Evan Yates n’a pas tardé à faire valoir ses qualités. Le nouvel Américain du BCGO à l’accent espagnol a amplement contribué à la victoire des siens à Paris. De bon augure.

Paraît-il que dans un village, tout finit par se savoir. À Gries, où comme partout ailleurs les rumeurs vont bon train, l’arrivée en début de semaine dernière d’Evan Yates, beau bébé d’un 1,98 m et de 110 kilos, est pourtant passée relativement inaperçue.

Jeter ainsi un voile pudique sur le nouvel Américain du BCGO résultait moins d’une volonté de protéger la recrue que d’une stratégie audacieuse du club qui espérait bénéficier d’un petit effet de surprise, vendredi passé à Paris.

« Ce n’est vrai qu’en partie, parce qu’en Pro B, les effectifs bougent tellement que c’est quoi qu’il arrive difficile de préparer un plan de jeu, analyse Ludovic Pouillart. Il faut s’adapter en permanence chaque week-end. »

Découvrir la bouille d’Evan Yates n’a peut-être pas fait l’effet d’un scoop dans les rangs parisiens, l’apport de l’intérieur originaire de l’Ohio n’en a pas moins été incontestable dans le succès alsacien du côté de la halle Carpentier.

Dix points, sept rebonds, 62% aux tirs

Dix points, sept rebonds, treize d’évaluation le tout couronné par un 62% aux tirs, la prestation du pivot de 27 ans a ravi Ludovic Pouillart : « Il apporte vraiment intelligence et sérénité dans la raquette. C’est rassurant pour Olivier (Cortale, nldr) , Gide (Noël) et Ywen (Smock) qui ont tous entre 20 et 24 ans. »

Evan Yates, qui a fait la saison passée les beaux jours de Logrono, en Espagne, en LEB-Gold, l’équivalent de la Pro B, était rentré aux États-Unis à l’issue du championnat. « Il voulait un nouveau challenge et qu’un club toque à la porte », confie Ludovic Pouillart.

« Je suis Evan depuis trois saisons, poursuit-il. Je voulais le recruter l’année où on est montés en N1, mais le club n’avait pas le budget pour concrétiser sa venue. »

Ayant baigné pendant trois saisons dans le basket ibérique, le plus Espagnol des Américains jouit, dixit son coach, de la « culture basket » pour se fondre dans le collectif griesois auprès de Forcada and co, comme du beurre le ferait dans la soupe.

« Le seul bémol, c’est qu’il n’a pas joué en compétition depuis mai dernier. Il est donc en retard physiquement. On va travailler là-dessus en évitant de trop forcer et qu’il ne se blesse. C’est souvent le risque… », conclut Ludovic Pouillart, qui dispose néanmoins d’une fenêtre de tir intéressante, grâce à la trêve internationale, afin de rattraper une partie du temps perdu.

On peut compter sur le technicien griesois pour que son nouveau protégé soit déjà bien plus affûté le 7 décembre prochain, pour la réception d’Évreux.

 

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