Czyz out

mardi 15 octobre 2019

Pro B

Coupe de France : Denain – BCGO (20h) - LIVE ICI

Le Polonais et ex-NBAer du BC Gries-Oberhoffen souffre de son genoux. Une décision qui ne fait pas les affaires du club, déjà peu enthousiasmé par son 32e de finale de Coupe de France ce soir à Denain.

C’est vers 20h45 ce vendredi à Saint-Quentin que Olek Czyz quitte le circuit d’échauffement pour rejoindre le banc du BCGO, à la mi-temps d’un match où les Verts courent après le score. Le Polonais s’assied, se tient le genou gauche et annonce au staff alsacien qu’il en restera là.

Contrarié par des problèmes de genoux qui lui causent des douleurs à l’articulation, l’intérieur envisage depuis plusieurs semaines déjà une opération. Après des tergiversations à n’en plus finir, sa décision est cette fois irrévocable.

« Chez tous les pros, ça grince »

« Ça nous a tous surpris, s’agace Ludovic Pouillart, qui avait fait du pivot au toucher si délicat le leader de sa raquette. Le fait est qu’en France, tous les médecins qu’on a consultés lui ont dit qu’il pouvait jouer sans risquer la blessure. Tous les basketteurs pros ont les articulations qui grincent… »

Victime d’une rupture des ligaments croisés en 2017, Czyz, passé par les Milwaukee Bucks en NBA, est malgré tout inquiet pour sa santé. Avec le forfait inopiné, probablement pour le reste de la saison de l’intérieur de 29 ans, c’est comme si le ciel tombait sur la tête de l’avant-dernier budget de Pro B. Le BCGO, qui continue de se structurer, n’a pas une marge de manœuvre illimitée, même si Ludovic Pouillart est déjà passé à l’action.

« Dans le bus, dès vendredi soir, j’ai mis mes réseaux en alerte pour trouver un remplaçant. Ça ne sera pas facile, c’est encore un peu tôt : aucun joueur n’a encore été coupé. Et puis, trouver un talent du calibre d’Olek… ça va être compliqué. Heureusement, le groupe est sain. »

Encore sous contrat, Czyz restera en Alsace, où sa femme a prévu d’accoucher en début d’année prochaine. Si son salaire sera pris en charge par la Sécurité sociale, le reste, à savoir sa voiture personnelle et son appartement, continueront d’être payés par le club.

Comme les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules, la troupe griesoise affronte ce soir Denain, dans le Nord, pour le compte des 32es de finales de la Coupe de France. Un fardeau aux yeux du technicien du BCGO.

« La Coupe, on n’a aucune chance de la gagner. Si encore on jouait à domicile, ça ferait un match d’entraînement, et je verrais ça positivement. Mais là, en l’espace de 24h, on va en passer huit dans le train. Ça entrave la préparation de notre match contre Aix-Maurienne en championnat ce vendredi.  »

Personne n’est cependant assez naïf pour penser que Ludovic Pouillart et ses hommes arriveront en tendant la joue tout à l’heure sur le terrain. Il n’y a pas de meilleur remède qu’une victoire pour chasser la grisaille.

 

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