PRO B | Trêve de plaisanterie

vendredi 11 janvier 2019

Revue de presse

Basket-Ball - Pro B (13e journée) : Blois – Gries/Oberhoffen (20h)

Gries-Oberhoffen fait son retour sur les parquets, ce soir, à Blois. Face au champion en titre de Pro B actuellement en délicatesse, les verts ont une belle opportunité de montrer que la trêve n’a pas ruiné leur formidable dynamique.

La trêve des fêtes de fin d’année ne fait pas que des heureux. Car si les joueurs la chérissent et bénissent le règlement de leur laisser une poignée de jours de repos obligatoire, Ludovic Pouillart la voit d’un mauvais œil.

« Ces quelques jours peuvent casser notre rythme »

Non pas que le technicien griesois ne goûte pas aux soirées du Réveillon, mais plutôt parce que le retour des joueurs comporte toujours une part d’inconnu. De quoi hanter une partie des nuits du Nordiste, si soucieux de parvenir à maîtriser tous les paramètres du jeu qu’il veut produire.

« Pour une équipe qui est sur une mauvaise série, la trêve permet de repartir du bon pied, nuance-t-il. Mais nous, on est sur six victoires de rang, et ce que je crains un peu, même si la reprise s’est bien passée, c’est que ces quelques jours off cassent notre rythme. »

Au propre comme au figuré d’ailleurs, puisqu’au-delà de l’éventuelle fin de la série de victoires pour le BCGO, ce sont aussi les organismes des joueurs qui ont été impactés.

« Ça permet de faire le vide et de penser à autre chose. Néanmoins, physiquement, ça ne fait pas forcément du bien au corps de tout couper, surtout que le mois de janvier s’annonce très intense. »

Au programme de ce mois de janvier endiablé où les Verts seront sur le pont tous les trois ou quatre jours figure d’abord Blois. Le club se présente comme une référence de la division, champion de France de Pro B l’an passé, banni de l’Élite après le refus d’agrément de son centre de formation par le tribunal administratif de Paris.

« Leur président a tapé du poing sur la table »

Un colosse certes, aux pieds d’argile toutefois, dont les résultats sont en dents de scie depuis l’entame du championnat (5V-7D). « Leur président a tapé du poing sur la table pendant les fêtes et a mis la pression sur l’équipe. Le club n’est pas habitué à figurer dans le ventre mou du classement. On verra comment les joueurs vont réagir », ajoute Ludovic Pouillart.

Fred Loubaki et ses partenaires trouveront certainement en face d’eux tout à l’heure une « bête blessée », « qui n’arrive pas à défendre comme elle le veut » alors que cela fait partie de son ADN.

Danger donc, à moins que la diatribe du président blésois ne se soit perdue dans les échos des feux d’artifice et des chants de Noël. Après tout, les fêtes, c’est pour tout le monde.

 

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