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dimanche 16 décembre 2018

Pro B

Basket-ball - Pro B : après Aix/Maurienne – Gries (64-81)

 

Après quatre saisons en N1 où il a su s’imposer comme un joueur dominant, Yann Siegwarth a rejoint les rangs du BCGO en Pro B. Une aventure dont il profite pleinement.

Il est parfois plus confortable de camper sur ses acquis que de se mettre en difficulté en s’imposant des défis plus corsés. Mais Yann Siegwarth n’est pas fait de bois là.

Lui qui avait « les clés du camion » l’an dernier à Sorgues, en Nationale 1, où il tournait à près de 15 points et plus de 5 passes décisives par match, a voulu regoûter à la Pro B, après avoir été formé à Antibes (de 2009 à 2012).

« Ça s’est fait plutôt naturellement avec Gries, explique-t-il. Ludovic (Pouillart) était venu me voir jouer à Souffel l’an passé, je pense qu’il avait déjà une idée derrière la tête. Et puis, le projet, avec le style de jeu porté vers l’attaque, me convient totalement. »

L’arrière scoreur de 25 ans joue à l’instinct. Et s’il n’est plus le leader de son équipe, ni la plaque tournante par laquelle toutes les balles passent, comme cela avait le cas en N1, il s’est montré au niveau et révélé être, ces dernières rencontres, un parfait back-up de Xavi Forcada à la mène.

« Je savais qu’à Gries, j’aurai ma chance »

« Je savais qu’à Gries, je n’aurai pas le même rôle qu’à Sorgues. En même temps, je voulais jouer et pouvoir m’exprimer aussi sur le terrain. Pour l’instant, c’est plutôt pas mal », glisse celui qui passe près de seize minutes sur le parquet en moyenne en championnat pour 6,1 points, en ayant été plusieurs fois le détonateur de son équipe en sortie de banc.

Yann Siegwarth – et c’est tout à son honneur – a eu le cran de sortir de sa zone de confort, et a rejoint l’aventure d’un club qui lui a fait confiance.

« Il fallait que Gries fasse des paris sur certains joueurs, parce que c’est le plus petit budget de la division, donc je savais que j’aurais ma chance sur le terrain. C’est ce qui m’a plu », ajoute le natif de Gassin, dans le Var.

« Il y a une vraie bonne entente qui s’est créée »

Bien que le soleil ne brille pas autant que dans le Midi ou que les hivers soient plus rigoureux qu’en Bretagne – il a joué à Vitré lors de la saison 2016/2017 –, Yann Siegwarth a donc trouvé en Alsace une terre hospitalière et fertile pour cultiver ses ambitions. « L’état d’esprit est vraiment bon. Il y a une vraie bonne entente qui s’est créée, et ça se voit parce qu’on vient de gagner trois matches de suite. On a trouvé le bon rythme, mais on ne va pas s’enflammer pour autant. On n’a pas fini la phase aller. On verra à la trêve de Noël si on peut s’autoriser à regarder davantage vers le haut que vers le bas… », confie-t-il.

Nul doute que Yann Siegwarth, nourri par sa trajectoire personnelle, devrait être un atout plus que sérieux pour aider le BCGO à repousser ses limites et, pourquoi pas, à viser plus haut qu’un simple maintien confortable.

 

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