PRO B | Impossible n'est pas griesois !

lundi 13 mai 2019

Revue de presse

Pro B - 32e journée : Nancy – BC Gries-Oberhoffen (84-88)

Distancé à la mi-temps (50-35), le BCGO s’est montré euphorique en attaque en seconde période pour s’imposer ce dimanche à Nancy (84-88), reprenant le panier-average particulier au passage. Après le leader roannais, les Griesois s’offrent un deuxième succès de prestige, synonyme de place en play-offs.

Nancy était pourtant prévenu. À l’aller (81-84), les Couguars avaient failli se faire griller sur le fil, après avoir mené de plus de vingt points en fin de troisième quart-temps.

Euphorique

Toutes proportions gardées, ce dimanche, l’équipe nancéienne en avait quinze d’avance à la pause (50-35). Mais cette fois, le promu alsacien, qui vient tout de même de “taper” Roanne et le SLUC en l’espace de six jours et sait emmener un adversaire là où il veut, n’a pas laissé passer l’occasion. Euphorique, à l’image de Zengotitabengoa (26 points, dont 19 en deuxième période), Gries a balayé Nancy lors des vingt dernières minutes (34 à 53 !).

Le SLUC est tombé, en grande partie victime d’un mal qu’il a pourtant identifié depuis longtemps : sa maladresse aux lancers-francs. 3 sur 11 en deuxième période, 1 sur 8 dans le dernier quart…

Et les quatorze rebonds offensifs laissés au voisin alsacien n’ont pas arrangé les choses.

Sous les yeux du pigiste Boris Dallo arrivé à Gentilly à l’heure du coup d’envoi, l’équipe de Christian Monschau a abandonné le panier-average particulier au bord du chemin et reste potentiellement à la portée de son bourreau, officiellement qualifié pour les play-offs.

Tant que le SLUC a justifié son rang de meilleure défense de la division, c’est-à-dire pendant une mi-temps, il a couru sur le bon tempo et a trouvé suffisamment d’adresse pour maintenir son adversaire dans le rétroviseur.

Lorsque le SLUC a coupé les contre-attaques de Gries, lorsque Narace (régulièrement utilisé au poste 5) a commencé son chantier à l’intérieur et que Diabaté a appuyé sur la pédale de droite, tout paraissait limpide pour les recevants (37-28, 15e ’; 50-35, 20e ’).

Les promus, eux, n’ont pas tremblé sur le pas de tir

Totalement entré dans son match, le SLUC avait su rectifier une trajectoire plombée en tout début de match par une adresse catastrophique (4 sur 11 à deux points dans le premier quart-temps). La machine, alors, était lancée…

Et puis, elle est subitement tombée en rade. Au retour des vestiaires. Alors que l’Américain Yates a commencé à se montrer dans la raquette et que Siegwarth a été pris d’un accès de folie derrière la ligne des trois points. 12-0 plus tard, tout était à refaire (50-47, 23e ’).

Le SLUC ne s’en est jamais vraiment remis, laissant “Zengo” prendre ses aises, abandonnant progressivement le rebond et vendangeant massivement sur la ligne des lancers (65-58, 30e ’ ; 71-71, 33e ’ ; 73-79, 37e ’). 

Dans les ultimes secondes, Cox a bien entretenu l’espoir (84-86 à 10’’8 de la fin). Mais les promus, eux, n’ont pas tremblé sur le pas de tir.

 

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